samedi 5 juillet 2008

Valse avec Bachir



Je suis sorti il y a quelques heures de la salle de cinéma l'esprit encore chargé d'émotion, après avoir vu un film peu commun. Ce film s'appelle "Valse avec Bachir". Impossible d'expliquer le titre, il faut voir le film pour comprendre. Bref, après avoir bu un coup et avant de me reposer après avoir fait du vélo tout l'après midi (super ce p'tit chemin Orchies-Fenain ^^), je me devais de dire ce que je pense de « Valse avec Bachir ». Que ce soit clair : ce film surpasse à tous points de vue le film, que je trouvais déjà extraordinaire, répondant au doux nom de « Persepolis ». Oui, il le surpasse. Dans l'intensité, l'émotion, la beauté des images. Les dessins sont... à couper le souffle. L'univers du film est totalement unique. On entre littéralement dans l'écran, on se retrouve propulsé en pleine guerre du Liban (dans les 80's). On entend les balles fuser, les explosions, les cris. La musique enfle, l'émotion aussi. Non clairement, ce film est un coup de maître en même temps qu'un gros coup de coeur. J'ai beau chercher, je ne vois aucun défaut, c'est le film (d'animation) parfait. Parfait pour sa capacité à faire s'évader celui qui le regarde, mais aussi pour ce qu'il dénonce : la guerre. La guerre qui de tous temps à fait des victimes, et en première ligne les civils. Que ce soit la 2nd guerre mondiale ou la guerre du Liban. Comme Persepolis, qui apprenait pas mal de choses sur l'Iran, Valse avec Bachir permet de connaître un peu mieux le Liban, mais aussi les palestiniens et Israël. Après ce film, impossible de ne pas comprendre ce qui se passe là bas, depuis maintenant 60 ans. Bon je ne vais pas raconter tout le film non plus. Sachez juste que si vous devez payer 7 euros pour voir un film, « Valse avec Bachir » est préférable aux blockbusters et autres films américains rapidement oubliés.


vendredi 4 juillet 2008

Vivre

« La vie peut être courte ou longue, tout dépend de la façon dont nous vivons »



(Paulo Coelho - Le démon et mademoiselle Prym)