jeudi 5 avril 2007

Connais-toi toi-même


Je surfais sur internet, seul au beau milieu d'une vaste toile où personne ne me connaissait, ce soir, tout en écoutant un air tiré de la Bande Originale du film "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain" (film passé à la tv récemment, en outre)... Et j'ai soudain ressenti poindre en moi un sentiment mêlé de nostalgie, de tristesse, mais aussi de joie, et d'optimisme. En gros, un sentiment étrange, qui n'a pas sa définition dans le dictionnaire.
Je me retrouve maintenant sur ce blog. Pourquoi est-ce que j'écris un blog, au juste ? Voulais-je écrire une sorte de journal intime, qui ne le soit pas totalement ? Ou étais-ce simplement pour m'exercer à écrire ? A moins que ce ne soit un moyen de garder le contact avec certains, et de me confier d'une façon différente ?
Peut être qu'au fond, j'écris ici pour tout cela. Parfois, comme ce soir, j'ai besoin d'écrire, de parler de ce que je ressens - Moi qui ne le fait jamais quand je suis dans la "vie réelle". Parce que dans cette "real life", je cultive une image de moi qui n'est peut être pas toujours ma vraie image, qui ne me correspond peut être pas totalement.
Dans cette société où c'est la loi du plus fort qui règne, où les faibles sont écrasés et où seuls les plus forts, ceux qui n'ont jamais de problèmes, survivent, l'on se sent "obligés" de ne pas laisser transparaître nos sentiments. On ne se confie pas, ou rarement. On ne tombe malade qu'en dehors de la période de travail. On dévisage les autres, on épie tous leurs faits et gestes, et au moindre signe de faiblesse, on en rit avec d'autres. On parle dans le dos des gens, et on est les premiers à se sentir trahis quand on apprend qu'ils font la même chose. Et quand on voudrait se confier, s'ouvrir à d'autres personnes, quelque chose en nous, refoulé, tellement refoulé, nous empêche d'agir comme nous le voudrions. Nous voilà piégés par nous même.
Nous construisons nous même les obstacles qui nous empêcherons de "dévier" de ce que la société (ou ce que nous croyons) à choisi pour nous. Il faut dans ces cas là être fort pour échapper à ce piège que nous nous sommes tendus inconsciemment, et pour dire "Merde" aux autres, dont nous sommes si dépendants. Pour cesser de vivre par le regard des autres et ne plus vivre que par notre propre regard. Être enfin nous même.
Parfois, j'en viens à penser que je ne suis pas assez moi-même. Qu'il y a des choses que je ne fais pas, et que je voudrais faire. Que je fais d'autres choses que je ne voudrais pas faire. Que je dépend du regard des autres, et que je hisse moi même les palissades entourant ma vie. Et à ces moments là, j'ai besoin de crier, de hurler, de rejetter toute cette colère contre moi même, quelque part... Ce soir, je le fais en écrivant. Et je me sens déja mieux.
J'ai compris pourquoi j'écrivais ce soir...
C'était simplement pour essayer de me connaître moi même.

mercredi 4 avril 2007

Vous êtes bien sur Radio Campus



Et voilà, je viens de passer à la radio pour la 1ere fois.
Une superbe expérience, si j'oublie mes petits cafouillages à certains moments (105.5 au lieu de 106.6 ^^). J'adore la radio, je peux l'avouer.
Entre moduler sa voix, parler dans le micro et se dire qu'on parle à des milliers d'auditeurs, cette après-midi aura été un vrai instant de bonheur.
La semaine prochaine, rebelote. Cette fois, ça ne sera plus une intervention de quelques minutes, mais une heure entière. Vivement ^^