samedi 29 décembre 2007

La Croix du Nord

Mon futur nouveau stage, qui commence le 1er février : La Croix du Nord. Hebdomadaire régional d'information chrétienne. Journal comptant une équipe de quatre journalistes, tiré à un peu plus de 10 000 exemplaires.
Autrefois journal des évêchés, l’héritier du quotidien créé en 1889 (à l’origine simple supplément local de La Croix de Paris) est devenu hebdomadaire en octobre 1968. Il s’appelait alors La Croix Dimanche du Nord. Rebaptisée depuis, la Croix du Nord porte un "regard chrétien" sur l’actualité régionale, nationale et internationale, en privilégiant l’aspect humain des dossiers.
Je ne cache pas que j'ai une petite appréhension à l'idée d'effectuer un stage dans une presse orientée car religieuse, mais en même temps, un stage c'est un stage, et je me dis que je vais peut être beaucoup y apprendre, si ce n'est plus que dans un journal plus connu. En tout cas les journalistes ont l'air très sympathiques, et je suis pressé d'y aller (même si un mois de vacances - si j'oublie les cours du soir jusque 21h30 - ce n'est pas de refus avant de reprendre).
Sinon, je continue à étudier l'actualité, et je commence à peine à constituer des dossiers... Le travail devant moi est colossal et je ne sais vraiment pas si j'arriverai à passer ce concours (l'ESJ, Ecole Supérieure de Journalisme de Lille)... Je tenterais, car qui ne tente rien n'a rien, mais j'ai l'impression que je n'aurais jamais le temps de m'investir pleinement, et que le faire l'année prochaine... Enfin, on verra.
Bientôt la nouvelle année, aussi je vous souhaite une très bonne année 2008.
:)

jeudi 6 décembre 2007

La Croisée des Mondes

Etant un grand admirateur de l'oeuvre de P. Pullman, je me devais d'assister à la projection du film, le 5 décembre - chose faite. Réalisée par C. Weitz, on pouvait craindre le pire, mais c'est finalement le meilleur que l'on récolte. Le film s'éloigne volontiers du roman pour éviter les longueurs, allant parfois un peu trop vite à mon goût.
Certes, ayant dévoré le roman, j'aurais aimé que le film s'attarde un peu plus. Mais finalement, je ne trouve pas cela si grave - le film n'a pas non plus vocation à suivre le roman à la lettre, et l'histoire est respectée. Le film est en effet très fidèle à l'oeuvre de Pullman, et l'ambiance du livre est parfaitement restituée. Les daemons sont crédibles, et on oublie vite qu'il s'agit d'images de synthèses.

On peut être déboussolé, en voyant la version française, en entendant Iorek - parfaitement "interprété" par un ours en images de synthèse au charisme impressionnant - parler avec la voix du doubleur de Gandalf dans le Seigneur des Anneaux. Oui, tant on est habitué à cette trilogie que l'on aurait finit par croire que cette voix était devenue la voix attitrée du sorcier gris. Mais finalement, on finit par passer outre et par admirer le formidable combat de Iorek contre le roi des ours en armures, Ragnar. Ce combat, haletant, est plus vrai que nature et tout à fait dans l'esprit de la scène figurant dans le roman - si cela peut rassurer les aficionados. Le réalisateur a en outre filmé de magnifiques paysages. On plonge ainsi avec délice dans les Royaumes du Nord, leurs paysages de glace, leurs lumières...

La musique, douce et mélodieuse, passe inaperçue et nous happe. On n'y fait pas tellement attention, mais la musique est très présente et c'est cette façon de passer inaperçue mais de nous envoûter qui fait sa force. Elle nous aide a entrer d'avantage dans l'ambiance du film, dès les premières secondes. Passons maintenant aux acteurs. Que dire de Dakota Blue Richards ? Cette fille est véritablement géniale. Son jeu est à couper le souffle tant il est remarquable de justesse. Elle est Lyra. Pas besoin d'en dire plus. Elle est juste Lyra. L'on n'aurait pas pu trouver meilleure jeune fille pour l'interpréter.

Daniel Craig et Eva Green quant à eux sont très bons dans leurs rôles (secondaires) respectifs. Et Nicole Kidman est grandiose en Mme Coulter - comme le dit un scientifique de Svalbard : "Elle glace le sang", et son daemon singe doré aussi. Car c'est justement la force du film : les daemons, les personnages, le monde qui l'entoure. Chris Weitz, en disciple de Pullman, a recréé l'univers de Lyra avec brio.

Il a recréé les paysages, les êtres qui les peuplent. Et l'histoire est respectée. Notamment celle des expériences, et de l'aspect religieux, qui transparaît à un moment du film. On en entend peu parler, car à l'instar du premier roman, Lyra est encore "innocente" et ignore tout de cela. Elle n'apprendra toute la vérité que dans le deuxième volet. Ce volet que la fin nous amène à voir sous un aspect inédit. En effet, le réalisateur a sciemment déplacé les deux dernières scènes au début du 2ème volet, et a préféré une fin paisible et ouverte sur l'espoir. Façon de laisser le spectateur en paix - ce qui n'est finalement pas si mal, quand on sait que le spectateur entrera plus facilement dans l'histoire dans le 2e volet grace à ces deux scènes judicieusement déplacées.

Revenons à la vitesse, à l'enchainement des scènes. Alors oui, elles passent un peu trop vite. Mais, comme le dit Lee Scoresby à Lyra : "Vite fait bien fait, petite". Comme elle, les scènes s'enchainent, vite, mais bien. Aucune fausse note dans la réalisation, dans la narration non plus, et encore moins dans le jeu des acteurs. Juste une histoire un peu trop rapide, mais hélas, nous sommes au cinéma, et au cinéma, nous ne pouvons pas nous arrêter comme nous nous arrêtons en lisant un livre. A moins d'avoir un film de 4h, ou aussi long que le Seigneur des Anneaux. Chris Weitz a fait le pari de la concision. Il a refusé un film trop long pour un film vif, bien ficelé. C'est tout à son honneur. Pour résumer, "La boussole d'or" est une plongée dans les Royaumes du Nord et la magie d'un univers à part. Aucune déception pour ma part, j'ai passé 2h la tête dans les étoiles.


samedi 24 novembre 2007

3 mois à la Gazette


Bientôt 3 mois que je suis à la Gazette Nord Pas-de-Calais. Un stage qui me laissera une empreinte ineffaçable, tant j'aurai appris. A écrire, à enquêter, à exercer le métier de journaliste. Même si je suis resté spécialisé dans un seul domaine : la culture. Des brèves par centaines, sur les pièces de théâtre, les films à voir, les concerts de la région... Des articles sur nombre d'événements culturels. J'ai beaucoup, beaucoup écris, et c'est bien le principal. J'ai aussi rencontré des personnes exceptionnelles dans ce journal. Fin du stage : le 15 décembre. J'avoue que je n'ai pas envie de partir. J'aimerais rester, ou au moins devenir pigiste pour la Gazette... Ca ne serait pas si mal d'écrire quelques papiers pour ce journal.

En février, mon 2e stage, cette fois-ci à la Croix du Nord. Un autre journal, un autre univers... Wait and see.

dimanche 18 novembre 2007

La fin de leur monde

Le clip d'IAM intitulé "La fin de leur monde".
Des paroles fortes, vraies, percutantes, qui lancent un pavé dans la mare, ce qui est rare de nos jours.
(ce clip est censuré sur toutes les TV)

mardi 16 octobre 2007

Les "règles"

Extrait de Zahir, de Paulo Coelho. Sur ces "règles" qu'il faut à tout prix enfreindre (pour être vraiment heureux) :

« Aujourd'hui je suis allé dans une gare, et j'ai découvert que la distance qui sépare les rails de chemin de fer est de 143,5 centimètres,ou 4 pieds et 8,5 pouces. Pourquoi cette dimension absurde? J'ai demandé à ma petite amie d'en chercher la raison et voici le résultat:

« Parce qu'au début, quand on a construit les premiers wagons de chemin de fer, on a utilisé les mêmes outils que ceux dont on se servait pour la construction des voitures. »

Pourquoi cette distance entre les roues des voitures ? Parce que les anciennes routes avaient été faites pour cette dimension, et que les voitures n'auraient pas pu circuler autrement.

Qui a décidé que les routes devaient être faites à cette dimension ? Et là nous voilà revenus dans un passé très lointain : les Romains, premiers grands constructeurs de routes, en ont décidé ainsi. Pour quelle raison ? Les chars de guerre étaient conduits par deux chevaux ; et quand on met côte à côte les animaux de la race dont ils se servaient à l'époque, ils occupent 143,5 centimètres.

Ainsi, la distance entre les rails que j'ai vus aujourd'hui, utilisés par notre très moderne train à grande vitesse, a été déterminée par les Romains. Quand les immigrants sont partis aux États-unis construire des voies ferrées, ils ne se sont pas demandé s'il vaudrait mieux modifier la largeur et ils ont conservé le même modèle. Cela a même influencé la construction des navettes spatiales : des ingénieurs américains pensaient que les réservoirs de combustible auraient dû être plus large, mais ils étaient fabriqués dans l'Utah, ils devaient être transportés par train jusqu'au Centre spatial en Floride, et les tunnels ne comportaient pas de système différent. Conclusion: ils ont dû se résigner à la décision que les Romains avaient arrêtée concernant la dimension idéale.

Qu'est-ce que cela a à voir avec le mariage? Cela a tout à voir avec le mariage et avec les deux histoires que nous venons d'entendre. A un moment donné, quelqu'un s'est présenté et a dit:
« Quand deux personnes se marient elles doivent demeurer figées pour le restant de leur vie. Vous marcherez l'un à côté de l'autre comme deux rails, respectant exactement ce modèle. Si parfois l'un a besoin de s'éloigner ou de se rapprocher un peu,cela va à l'encontre des règles. Les règles disent : "Soyez raisonnables, pensez à l'avenir, aux enfants. Vous ne pouvez plus bouger, vous êtes comme des rails : il y a entre eux la même distance dans la gare de départ, au milieu du chemin,ou dans la gare de destination. Ne laissez pas l'amour changer, ni grandir au début, ni s'affaiblir au milieu – ce serait extrêmement risqué." Par conséquent, passé l'enthousiasme des premières années, conservez la même distance, la même solidité, la même fonctionnalité. Vous servez à ce que le train de la survie de l'espèce passe et se dirige vers le futur:vos enfants ne seront heureux que si vous restez, comme vous l'avez toujours été, à 143,5 centimètre de distance l'un de l'autre. Si vous n'êtes pas contents de quelque chose qui ne change jamais, pensez à eux, aux enfants que vous avez mis au monde. Pensez aux voisins. Montrez que vous êtes heureux, faites un barbecue le dimanche, regardez la télévision, venez en aide à la communauté. Pensez à la société: comportez-vous de manière que tout le monde sache qu'il n'y a pas de conflits entre vous. Ne tournez pas la tête, quelqu'un pourrait vous regarder, et se serait une tentation, cela pourrait signifier divorce, crises et dépression. Souriez sur les photos. Mettez les photos dans le salon, pour que tout le monde les voit. Tondez le gazon, faites du sport – surtout faites du sport pour pouvoir rester figés dans le temps. Quand le sport ne suffira plus, passez à la chirurgie esthétique. Mais n'oubliez jamais : un jour, ces règles ont été établies et vous devez les respecter. Qui a établi ces règles? Peu importe, ne posez jamais ce genre de question, car elles resteront valables à tout jamais,même si vous n'êtes pas d'accord. " »


dimanche 16 septembre 2007

Katie Melua

Katie Melua...
Une chanteuse géniale, à la voix douce et puissante, qui nous emporte dans un autre univers, féérique et apaisant. Car oui, sa musique apaise, adoucit. En tout cas, écouter ses albums m'apaisent, moi. Une grande artiste, qui n'est qu'au début du grand chemin qu'elle va emprunter !

dimanche 9 septembre 2007

Mi


Et ouais... ché mi ! >>

samedi 8 septembre 2007

"Out Loud" - La suite de mes aventures

Me revoilà, après bien des péripéties. Je reviens d'un chantier de bénévoles remparts. Qu'est ce que c'est ? C'est tout simple : Il s'agit de bénévoles qui retapent un chateau fort, participant ainsi à la sauvegarde et à la restauration du patrimoine historique. Et oui, ce n'est pas rien ! ^^ J'ai donc passé un superbe séjour dans les Cévennes, près d'Alès, à retaper un chateau médieval avec 12 autres jeunes de 22-23 ans (des gens supers, je ne regrette pas de les avoir connu). Les loisirs pendant les temps de pause : rivière, visites (pont du gard, etc.), balades dans les Cévennes... Et surtout, le Soleil ! Je me suis ressourcé... Avant de partir je saturais, trop de grisaille, maintenant je me sens bien. Dommage qu'il ait fallut rentrer et retrouver les bancs de l'école... le soir à 18h, jusqu'a 22h ! (non mais c'est quoi ces horaires de fou? ^^). Hier était également mon premier jour de stage, à la Gazette du Nord Pas-de-Calais, hebdomadaire économique régional. J'ai été littérallement séduit par ce journal à taille humaine, où j'ai pu rencontrer des personnes qui me semblent vraiment sympathiques et intérressantes. Wait and see, comme on dit, mais je crois que je vais passer un très bon stage (jusqu'au 15 décembre) !


mercredi 1 août 2007

Retour vers le Futur

Cette trilogie a bercé mon enfance, je l’ai vue la toute première fois à l’âge de 7 ans, et depuis je suis fan. J'ai 2-3 posters dans ma chambre, des produits dérivés... Je regarde les films assez souvent, et je connais toutes les répliques par cœur. J’ai créé mon propre site sur la trilogie, et je suis sur un forum de fans depuis bientôt 6 ans… C’est donc dire comme cette trilogie fait partie intégrante de ma vie. Et je dois aussi dire que ma vie ne serait pas la même, sans ces films. Ils m’ont insufflé une bonne dose de l’optimisme qui est mien, et les idées véhiculées m’ont beaucoup aidé. Quelles idées ? Que l’avenir n’est pas écrit, que chacun peut faire ce qu’il veut de son avenir, et que… « Quand on veut très fort quelque chose, on finit toujours par y arriver. »
Lequel des trois films je préfère ? ... Une question difficile à répondre, parce que j'adore les trois... Je trouve que le premier épisode est le meilleur parce que c'est tout simplement la rencontre de Marty avec ses parents en 1955, chose dont nous rêvons tous : pouvoir rencontrer nos parents quand ils avaient notre âge, et voir comment ils s'en tiraient à l'époque. Et puis je ne crois pas que l'on puisse toujours expliquer pourquoi on aime une chose plus qu'une autre. Ensuite, je suis partagé sur les suites. Back to the Future II est génial à sa façon car il n'y a que de l'action sans cesse, on ne s'ennuie pas une minute, et le scenario est en béton... Back to the Future III est plus reposant, et je l'aime surtout pour le duel de la fin, et le fait que l'on voit Hill Valley à sa création.
Retour vers le Futur, c'est pour moi l'une des plus grandes trilogies de tous les temps, un vrai chef d'oeuvre accompli par R. Zemeckis et Bob Gale, qui mérite une place de choix dans toute collection de films qui se respecte.

La Poursuite Infernale

Film vu cette après midi (en vo) sur grand écran au cinéma "Le Majestic" de Lille, dans le cadre d'une "Histoire de l'Amérique en 57 films", organisée par l'association Plan Séquence. Un grand film de John Ford, retraçant l'histoire légendaire du Shérif de Tombstone, Wyatt Earp, et du célèbre et sanglant affrontement de O.K. Corrall : En 1882, les quatre frères Earp (Wyatt, Virgil, Morgan et James) accompagnent leur bétail jusqu'en Californie. A la nuit tombée, ils décident d'aller en ville et laissent le soin au plus jeune d'entre eux de garder le troupeau. A leur retour, ils découvrent le jeune James assassiné et leurs bêtes volées. Wyatt Earp n'a alors plus qu'une seule idée en tête : venger James. Il devient shérif et engage ses frères auprès de lui. Mais sa quête de justice s'avérera plus difficile que prévu. Ses difficultés prendront la forme de plusieurs personnages : l'étrange Doc Holliday, les redoutables frères Clanton, et... l'amour, en la personne de la fiancée même de Doc Holliday, Clementine.
Le titre VO : "My Darling Clementine", beaucoup plus approprié en fin de compte que le titre français... Même si le film ne tourne pas seulement autour de cette chère Clémentine, et que le film aurait pu s'appeller "Réglements de comptes à O.K. Corrall"... comme ce film tourné dix ans plus tard, avec Kirk Douglas dans le rôle de Doc Holliday (je l'ai vu aussi, juste après "My Darling Clementine", et il fait pâle figure comparé au film de John Ford, mais ce n'est que mon avis)... A noter que "La poursuite infernale" est en noir et blanc, ce qui n'est pas pour nous déplaire, car la photographie du film est sublime ainsi.
Une prestation grandiose de Henry Fonda, qui confirme dans ce film son statut de légende (après avoir vu ce film, vous ne verrez plus jamais son rôle de méchant dans "Il était une fois dans l'Ouest" de la même façon). Les autres acteurs sont égalements superbes, en particulier l'étoile Victor Mature qui brille littérallement dans son rôle de Doc Holliday, ce tireur hors pair qui cache un passé trouble et de nombreux secrets, et Linda Darnell, dans le rôle de la maîtresse de "Doc", Chihuahua, dont la beauté, le charme et l'élégance éléctrisent le coeur et éblouissent les yeux.
Un western intimiste, tourné vers la complexité des sentiments des héros, loin de tout manichéisme, et loin de tout "bons sentiments" gratuits. John Ford sait filmer mieux que quiconque la beauté de la nature, et cette Amérique encore vierge et sauvage, sauvage comme Monument Valley, sauvage comme ces hommes qui ne respectent aucune autorité, et surtout pas celle des quelques Shérifs qui ont juré de faire respecter la loi dans ces contrées désolées de l'Ouest.
De nombreuses péripéties, dans ce film. De nombreuses fusillades aussi. Et des dialogues tous aussi percutants les uns que les autres. En voyant ce film, j'ai ressenti une impression que je n'avais pas ressentie depuis longtemps en allant au cinéma : l'impression de voir un très très bon film, plus communément appellé "classique intemporel" ou "chef d'oeuvre du cinéma". Je présume que beaucoup n'ont jamais entendu parler de ce film ou ne l'ont pas vu, et quel dommage ! Un film à recommander, car c'est un pan de l'histoire de l'amérique (sa création, en fait) qui est raconté de façon magistrale par John Ford.

dimanche 24 juin 2007

Sim & Charlie - Fête de la Musique

Voilà deux petites vidéos de Simon & Charles à la Fête de la Musique, Bastille, Paris.
(Pardonnez la qualité médiocre du son et de l'image, les vidéos venant de mon téléphone portable !)
Un grand bravo à eux, qui ont chanté à la perfection, comme s'ils avaient fait ça depuis toujours.
Un très bon début ^^ Le public a très bien réagit et je me suis même retrouvé à filer l'adresse de leur blog à une fille.
A quand le prochain concert ? ^^



jeudi 21 juin 2007

Des nouvelles

Des nouvelles de moi ?
Les mois passent, et nous voilà en Juin. Demain, c'est la fête de la musique, et je vais la passer à Paris. Enfin la fin des cours. La fin de mon stage à la radio qui approche, aussi (le 15 juillet).
Les vacances, tant attendues, qui sont je crois méritées, au bout du chemin. J'ai déjà assuré mes prochains stages de l'année prochaine, dont celui à la Gazette du Nord Pas-de-Calais, entre Septembre et Novembre.
Me voilà donc tranquille, sans stress et enfin libre ! Mais bizarrement, je ressens encore un peu de cette pression qui m'a entouré depuis le début de l'année. Elle est partie pour une grande partie ces derniers jours, quand je suis parti dans la maison de la grand mère d'une amie, à des km de chez moi, où j'ai vécu 3 jours endiablés en compagnie de 6 vrais cinglés =) (j'en ferais un résumé quand j'aurais des photos ^^)
Ca n'a duré que trois jours, mais cela aura suffit à me faire évacuer 9 mois de stress permanent. Et le peu de stress qu'il me reste s'envolera en fumée quand j'irais à Paris et à mon chantier de jeunesse dans le Sud de la France en Août. Inutile de dire que je suis pressé d'y être.

mercredi 20 juin 2007

Sim à la Fête de la Musique

La suite des aventures de Simon...
Demain, il fait la Fête de la Musique... Et pas n'importe où ni n'importe comment.
Il sera ni plus ni moins devant des milliers de personnes, à Paris.
Voici l'article sur ce sujet, paru dans "Metro", ce matin :


"Du folk, rien que du folk"

Le duo Charles & Simon, deux frères venus du Nord, vont inaugurer la scène Metro Pop jeudi.


La fête de la Musique, c’est bien sûr le moment de voir –gratuitement- des groupes connus se produire en live. C’est aussi et surtout l’occasion de découvrir de jeunes talents. Metro donne sa chance, en pré-ouverture de plateau, à deux frères.

Charles et Simon, leur nom à la ville comme à la scène, sont originaires du Nord de la France et accompagnent leurs mélodies d’accords de guitare parfaitement maîtrisés (l’un et l’autre ont un bon nombre d’années de pratique de la gratte à leur actif). Plus habitués des cafés que des grandes scènes, Charles (28 ans) et Simon (21 ans) vont donc bénéficier, le temps de quelques morceaux, d’une audience inespérée.

mardi 19 juin 2007

Les Evadés


The Shawshank Redemption

Adaptation cinématographique d'une nouvelle de Stephen King (Rita Hayworth et la rédemption de Shawshank), Les évadés nous emmène derrière les murs jaunis et décrépis de Shawshank, la fameuse prison de haute sécurité où aucun prisonnier ne s'est jamais évadé.

Andy Dufresnes, interprété par Tim Robbins, est un honorable banquier du Maine. Accusé d’avoir tué sa femme et son amant, il clame son innocence, mais les preuves sont accablantes. Le verdict du juge tombe tel un couperet. Perpétuité dans la prison de Shawshank.

Plongé dans un monde crépusculaire où l'on ne peut se fier à personne (surtout pas aux gardiens), Andy fait la rencontre de Red (joué par Morgan Freeman), un vétéran de Shawshank qui connaît par cœur les rites de la prison et l'initie bientôt à la vie carcérale. Dans l'obscurité de sa cellule, Andy puisera la force nécessaire pour survivre dans ce monde impitoyable.

Cette force, Andy la puisera également dans son inébranlable optimisme : « L’espoir c’est ce qu’il y a de mieux, et les belles choses ne meurent jamais », déclare-t-il ainsi à un Red médusé, avant d’ajouter cette phrase probablement empruntée à un adepte d’Épicure : « Dans la vie, tout se résume à un simple choix : dépêche toi de vivre, ou dépêche toi de mourir ». En d’autres termes, profite de l’instant présent. Une philosophie que des milliers de spectateurs adopteront après le visionnage de ce film – un visionnage qui se fera pour la plupart sur le petit écran. Car paradoxalement, le film aux six oscars (dont celui du meilleur scenario) passera inaperçu dans les salles obscures et ne sera reconnu par le public que lors de sa sortie en cassette vidéo, rejoignant le prestigieux podium du classement des films de l'Internet Movie Database (imdb).

Plaidoyer pour l’espoir, l’amitié, la loyauté et le dépassement de soi, The Shawshank Redemption est aussi une merveille d’esthétisme. Les décors plus vrais que nature, la formidable bande originale signée Thomas Newman, et les plans hallucinants (dont une scène d’ouverture filmée en contre plongée, qui sera reprise mainte et mainte fois) du jeune surdoué Frank Darabont, instillent une ambiance propice au mystère et au début d’une histoire captivante – captivante au point que l’on ne voit quasiment pas passer les 142 minutes du film.

Un film qui vous laisse le goût sucré et délicieux de l’espoir, cet espoir qui donne le courage de tout faire – même les choses les plus insensées ou les plus grandioses.

mercredi 6 juin 2007

Death Proof


Un grand film, encore du grand Tarantino, sans conteste.
Un sublime hommage aux films des années 70 passant sur les écrans des drive-in, des cinémas de quartier... Une image volontairement "salie", des petits "bugs" eux aussi volontaires, et un casting de choix dans ce film. Kurt Russel est ici superbe ; on le croirait sorti de "N-Y 1997".
Les actrices s'en sortent bien, spécialement Rose Macgovan et le duo de cascadeuses, Zoe Bell et Tracie Thoms (la gentille copine dans "le diable s'habille en prada"), qui incarnent deux personnages complétement délurés et auxquels le tueur n'aurait jamais dû se frotter... Et puis mention "séduction" pour Marie Elizabeth Winstead, de qui je suis tombé sous le charme depuis "Destination Finale 3", et qui est ici sublime et totalement craquante, que ce soit au niveau du physique ou au niveau de son jeu d'actrice. Pour revenir au film, un scenario-hommage, bourré de clins d'oeils et de scènes cultissimes, à l'ambiance Tarantinesque, qui ne peut que nous faire jubiler.
"Boulevard de la mort", un film qu'on n'oubliera pas de sitôt !

lundi 4 juin 2007

Les Incorruptibles





Ce film est une très bonne adaptation de la série du même nom... Et je dois dire que j'ai été bluffé par la qualité du jeu des acteurs, la musique magistrale d'Ennio Morricone, et la reconstitution du Chicago des années 30. L'univers de la pègre est très bien reconstitué, avec une grande fidélité historique (la scène de la batte de baseball est véridique !)... Enfin, le casting hors pair (Robert De Niro, Sean Connery, Kevin Costner, Andy Garcia) fait de ce film un véritable bijou du 7ème art.

Les Incorruptibles. Quand un agent fédéral nommé Eliot Ness et le maître de Chicago, Al Capone, se rencontrent et s'affrontent... A voir et à revoir sans modération.

"Fin de la leçon" !

Tu veux ma photo, banane ?

Et oui, c'est moi : Fab miniature, quin j'éto tiot.. ^^ J'avais 5 ans et je ne savais pas encore que j'allais traverser tant d'épreuves ! Des fois j'ai envie de retourner à cette époque. Ch'éto l'bon temps ! Mais c'était tant le bon temps que je préfère en garder un souvenir affectueux, celui d'une enfance dorée, bénie à côté de celles de certains et certaines qui auraient mérité une enfance semblable à la mienne... Mais on ne choisit pas sa famille, comme on dit. Fin bref. Oui, à l'époque je découvrais les fêves, la galettes des rois, toute une tradition qui avait à l'époque un aspect magique... et qui maintenant n'en a quasiment plus (comme Noël, quoi). Et oui, ça se perd... Les seuls moments où on retrouve sa part d'enfance, je crois que c'est à Disneyland. Mais je vais vous avouer quelque chose : Je l'ai toujours moi, ma part d'enfance. Je dirais même que je n'ai pas grandit, au fond. Dommage que les autres aient grandis, car je suis obligé de me tenir comme un adulte ^^ Parce que j'aimerai des fois courir partout et faire le gamin. Enfin, ça m'arrive, parfois, avec certains amis... Ca fait du bien, de faire le gamin. Non ? ^^ Bon, vous allez me dire que je m'éloigne du sujet, parce que j'étais entrain de dire que je regrettais des fois mon enfance. Oui oui, je la regrette des fois, cette époque bénie où je ne pensais jamais à l'avenir, où l'école se résumait à lire un peu et à dessiner... Où on avait des amoureuses, sans avoir de conséquences. Où on passait ses journées dans un champ, à jouer aux indiens. Tout ça, il m'arrive que ça me manque. Mais je suppose que je ne suis pas le seul à qui ça manque... ^^ Maintenant je me dis que plus tard les moments où j'avais 22 ans me manqueront... Je dirais "c'était le bon temps", et c'est peut être vrai, peut être qu'en ce moment même, c'est le bon temps, qui sait... Au cas où, il vaux mieux profiter du temps présent, on ne sait jamais.. ^^

Tes Défauts









Une petite chanson de Sim, dont j'avais posté une autre chanson (Clairvoyants) quelques pages avant, sur ce blog... Pourquoi je la poste ? Parce que j'adore, et que vous adorerez sûrement ^^

La chanson parle des défauts, et du fait qu'on ne doit changer pour personne. C'est ce que j'ai eu envie de dire à des tas de personnes, des tas de fois, et qu'une simple chanson résume, c'est dire le pouvoir de la musique. Oui, on ne doit changer pour personne, d'accord on peut s'améliorer, mais au fond, on doit rester le même, soi-même, et ne pas changer sa nature, ni pour une fille, ni pour un job, ni pour être mieux vu... Il m'est arrivé personnellement de changer, pour des filles, le plus souvent. Ou pour être mieux vu, être "accepté" dans un groupe. Bon, ça c'était il y a 3 ans, heureusement. Maintenant je ne le fais plus, j'ai cessé d'être ainsi, car d'abord, c'est frustrant (quoi de plus frustrant que de voir qu'on nous préfère quand on joue un rôle et pas quand on est soi-même ?), et ensuite, car ça crée des amitiés et des amours bancals, superficiels et sans saveur, sans fond... Et je ne veux pas de ça. Je préfère mille fois une vraie amitié bâtie sur du vrai, que des tas de pseudo-amitiés bâties sur des faux semblants. Et tout ça, ça s'applique aussi quand il s'agit de faire des efforts pour une personne : on ne doit pas changer, et on ne doit pas non plus tout faire tout seul : il faut qu'il y ait un échange, il ne faut pas que ce soit à sens unique, les efforts que l'on fait. Combien de fois j'ai pu envoyer des messages, appeller quelqu'un, demander, proposer, pour une sortie, prendre des nouvelles... Et me rendre compte qu'en fait si je ne le faisais pas, je n'aurais pas de nouvelles !

Rester soi même, en toutes circonstances, et ne rien faire à sens unique, telle est la règle ! ^^

Rendez-vous sur leur page "jeune talents", pour voter pour eux et leur permettre de faire un concert au Zenith >>
http://musique.sfrjeunestalents.fr/artiste/CHarles-et-Simon


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mardi 29 mai 2007

Il était une fois dans l'Ouest



Once upon a time in the West. Il était une fois dans l'Ouest...
Un titre qui aura probablement un écho chez vous. Si vous ne l'avez pas vu, il vous dira au moins quelque chose. Et s'il ne vous dit rien, le fameux air à l'harmonica vous rappellera des souvenirs.

Car c'est ainsi que l'on reconnaît les grands films. Ils traversent les âges, sans prendre une ride, et tout le monde, quelle que soit sa génération, les connaît, ne serait ce que de noms.

Néanmoins, si vous n'avez pas vu ce film, il est encore temps de corriger cette erreur ! Car vous passeriez à côté d'un film mythique - Le meilleur de Sergio Leone, à tous points de vue.

Les acteurs d'abord, qui sont tous aussi grandioses les uns que les autres. Un Henry Fonda terrifiant et troublant de sincérité, confronté à un mystérieux homme sans nom, interprété par le mystérieux et insaisissable Charles Bronson. Et une Claudia Cardinale attachante et touchante, qui campe le rôle de Jill, la prostituée devenue l'épouse, l'épouse devenue la mère.

L'histoire et la réalisation, ensuite. A travers le premier volet de son triptyque "Il était une fois", le réalisateur italien Sergio Leone revisite le mythe de l’Ouest américain et s'éloigne des conventions classiques du cinéma américain. Finis, les héros blancs comme neige. Finie, la vérité altérée et aseptisée par les classiques américains. Place à un nouveau genre, où les héros ont eux aussi leur part d'ombre et où la violence n'est plus atténuée.

Dans Il était une fois dans l'Ouest, Leone entend restituer le sadisme des hommes, l'érotisme de l'amour, et la violence propre à toute une époque. Un film au rythme lent, lancinant, symbolique. Symbolique comme ce duel, où deux hommes solitaires se fixent tout en décrivant un cercle final. Le symbole d'une Amérique changeant de visage, où le vieux Far West cède la place à l'Amérique moderne, incarnée par le train, véritable pont entre deux espaces, l'Est et l'Ouest, et entre deux époques.

Le scénario montre le choix qui est imposé aux personnages : s'adapter, ou disparaître. Franck, le mercenaire, Cheyenne, le bandit romantique, et l'Harmonica, l'homme sans nom, sont de ceux qui refusent de s'intégrer dans ce nouveau monde, et sont condamnés à disparaître. Leur mode de vie solitaire, leurs valeurs (l'honneur, la justice), leur romantisme sont autant d'aspects les empêchant de faire partie d'un monde de plus en plus pressé, organisé, collectif. Jill, la prostituée, est la seule à survivre à ce changement d'époque, incarnant la figure de la mère donnant de l'eau aux ouvriers du chemin de fer et entraînant l'Amérique "virile" vers un avenir marqué par la libération des femmes.

La mise en scène nous fait par ailleurs découvrir un Sergio Leone au sommet de son art. Le réalisateur crée un rythme qui lui est propre, lancinant comme cette séquence de dix minutes ouvrant le film, où nous accompagnons trois tueurs attendant avec ennui l'arrivée d'un train. Un rythme semblable à un ballet où l'attente accroît la tension et où les coups de feu concluent la scène avec apothéose. Sergio Leone multiplie les gros plans, les plongées, les contre plongées, toujours accompagnés par une musique irréelle, composée avec maestria par Ennio Morricone, faisant penser à un grand opéra baroque.

Comme l'a expliqué le réalisateur italien peu avant sa mort, « Le rythme du film devait rappeler le dernier souffle que tout être laisse échapper avant de mourir. Du début à la fin, ce film est une danse avec la mort ». N'attendez pas d'entrer dans le cercle de la mort pour voir ce film culte !

samedi 12 mai 2007

Le temps, les voyages, la liberté

C'est fou, des fois on ne se rend pas compte... Et quand on se rend compte, ça fait peur. C'est clair, il faut l'accepter : le temps passe vite. Très vite. Trop vite. On est en Mai 2007, et je n'ai pas vu le temps passer. Que s'est-il passé, dans ma vie, depuis Septembre 2006 ? J'essaie de trouver, cherchant, fouillant dans le fond de ma mémoire, et j'en arrive à la conclusion suivante : En 8 mois, je n'ai rien fait. Je veux dire que je n'ai rien fait qui mérite de rester dans les annales. Une année assez terne en fait, ponctuée par les exams, les interros, les "études de cas", les sorties entre amis (heureusement que ça existe, les sorties entre amis ! ^^), et par... la routine. Très dangereuse, celle-là, car s'y on n'y prend pas garde, on tombe dedans le nez en avant, la tête la première, et on n'en sors plus, ou alors blasé, cynique, changé. Je fais des efforts surhumains pour échapper à la routine. Je suis sur un fil, au dessus d'un gouffre, et je fais de grand efforts pour rester en équilibre. Qu'ai-je fait, cette année ? (scolaire, je précise, car j'ai encore du mal à penser en année civile) Pas grand chose, oui. J'ai rencontré de nouvelles personnes, certes, et ce sont ces rencontres, loin de chez moi, le plus souvent, qui restent dans ma mémoire comme le meilleur des moments que j'ai vécu cette année. Disneyland, Paris... Lyon ? Toulouse ? Bordeaux ? Je suis pressé d'y aller, un jour. Je suis pressé d'avoir fini les cours, de pouvoir voyager, de bouger. C'est l'une des choses que je préfère - Voyager. On se sent libre, on ne pense plus à rien, sauf à ce qu'on voit, ce qu'on découvre. C'est comme tomber amoureux : Quand on tombe amoureux, on voyage, dans un autre univers, que l'on découvre avec ivresse, sans penser à ses soucis et petits tracas quotidiens. On est comme "drogués", on plane. Quand je voyage dans un autre pays ou dans une autre ville, quand je rencontre des gens, je plane, aussi, d'une certaine façon. Ma vie est une perpetuelle lutte contre le temps, car je ne vis que pour les voyages, l'amour et mes passions ; et la routine n'en fait sûrement pas partie. Je rêve parfois de ma vie idéale : moi, journaliste, sans "patron", en couple, parcourant le monde ensemble... Une vie totalement libre, indépendante, heureuse. Vivement.

jeudi 5 avril 2007

Connais-toi toi-même


Je surfais sur internet, seul au beau milieu d'une vaste toile où personne ne me connaissait, ce soir, tout en écoutant un air tiré de la Bande Originale du film "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain" (film passé à la tv récemment, en outre)... Et j'ai soudain ressenti poindre en moi un sentiment mêlé de nostalgie, de tristesse, mais aussi de joie, et d'optimisme. En gros, un sentiment étrange, qui n'a pas sa définition dans le dictionnaire.
Je me retrouve maintenant sur ce blog. Pourquoi est-ce que j'écris un blog, au juste ? Voulais-je écrire une sorte de journal intime, qui ne le soit pas totalement ? Ou étais-ce simplement pour m'exercer à écrire ? A moins que ce ne soit un moyen de garder le contact avec certains, et de me confier d'une façon différente ?
Peut être qu'au fond, j'écris ici pour tout cela. Parfois, comme ce soir, j'ai besoin d'écrire, de parler de ce que je ressens - Moi qui ne le fait jamais quand je suis dans la "vie réelle". Parce que dans cette "real life", je cultive une image de moi qui n'est peut être pas toujours ma vraie image, qui ne me correspond peut être pas totalement.
Dans cette société où c'est la loi du plus fort qui règne, où les faibles sont écrasés et où seuls les plus forts, ceux qui n'ont jamais de problèmes, survivent, l'on se sent "obligés" de ne pas laisser transparaître nos sentiments. On ne se confie pas, ou rarement. On ne tombe malade qu'en dehors de la période de travail. On dévisage les autres, on épie tous leurs faits et gestes, et au moindre signe de faiblesse, on en rit avec d'autres. On parle dans le dos des gens, et on est les premiers à se sentir trahis quand on apprend qu'ils font la même chose. Et quand on voudrait se confier, s'ouvrir à d'autres personnes, quelque chose en nous, refoulé, tellement refoulé, nous empêche d'agir comme nous le voudrions. Nous voilà piégés par nous même.
Nous construisons nous même les obstacles qui nous empêcherons de "dévier" de ce que la société (ou ce que nous croyons) à choisi pour nous. Il faut dans ces cas là être fort pour échapper à ce piège que nous nous sommes tendus inconsciemment, et pour dire "Merde" aux autres, dont nous sommes si dépendants. Pour cesser de vivre par le regard des autres et ne plus vivre que par notre propre regard. Être enfin nous même.
Parfois, j'en viens à penser que je ne suis pas assez moi-même. Qu'il y a des choses que je ne fais pas, et que je voudrais faire. Que je fais d'autres choses que je ne voudrais pas faire. Que je dépend du regard des autres, et que je hisse moi même les palissades entourant ma vie. Et à ces moments là, j'ai besoin de crier, de hurler, de rejetter toute cette colère contre moi même, quelque part... Ce soir, je le fais en écrivant. Et je me sens déja mieux.
J'ai compris pourquoi j'écrivais ce soir...
C'était simplement pour essayer de me connaître moi même.

mercredi 4 avril 2007

Vous êtes bien sur Radio Campus



Et voilà, je viens de passer à la radio pour la 1ere fois.
Une superbe expérience, si j'oublie mes petits cafouillages à certains moments (105.5 au lieu de 106.6 ^^). J'adore la radio, je peux l'avouer.
Entre moduler sa voix, parler dans le micro et se dire qu'on parle à des milliers d'auditeurs, cette après-midi aura été un vrai instant de bonheur.
La semaine prochaine, rebelote. Cette fois, ça ne sera plus une intervention de quelques minutes, mais une heure entière. Vivement ^^

lundi 26 mars 2007

Les Passantes

Cela se passait en 1979. Pendant l'emission "Le grand échiquier", consacré à Lino Ventura (un monstre sacré, lui aussi), Georges Brassens (au seuil de la mort) et Maxime Le Forestier se voyaient sommés par le Tonton Flingueur de chanter l'une de ses chansons préférées : "Les Passantes".
Que dire, face à ce grand moment télévisuel et musical ? Imagine-t-on aujourd'hui un pareil moment lors d'une emission ? Surement pas, non.
Voici donc une vidéo qui me fait frissonner à chaque fois que je la regarde. (Maintenant, j'arrête de poster des vidéos pour un moment, promis) J'en profite pour passer le bonjour à toutes les passantes que j'ai un jour fixées, et que je n'ai jamais revues.
Un conseil : Fermez les yeux et écoutez.
[Un mot sur l'auteur de ce poème chanté par Brassens : Georges Brassens a découvert ce poème (écrit en 1914) par hasard, dans un marché au puce. Admiratif, il a demandé à l'auteur, Antoine Pol, jusque là inconnu, l'autorisation de le mettre en musique, et de le rencontrer. Antoine Pol est mort de vieillesse une semaine avant leur rencontre. L'un des grands regrets de Brassens, fut de ne jamais avoir connu cet homme.]

La beauté de la musique



- Hé regardez qui est là ! Maestro ! Hé, tu pouvais pas nous mettre un truc mieux ? Comme Hank Williams ?
- Ils ont défoncé la porte avant que je puisse demander ce que vous vouliez.
- Ca valait deux semaines au trou ?
- Les meilleures depuis que je suis là.
- Tu parles d'une connerie. Y a rien de pire que deux semaines au trou. Une semaine au trou, c'est comme une année.
- J'avais Mozart pour me tenir compagnie.
- Quoi, ils t'ont laissé emporter le tourne-disque au trou ?
- Il était dans ma tête, et dans mon coeur. C'est ça, la beauté de la musique. On ne peut pas te l'enlever. Vous n'avez jamais ressenti ça avec la musique ?
- Bah, je me débrouillais pas mal à l'harmonica. J'ai plus continué ici. Ici, ça n'a plus aucun sens.
- C'est ici que ça a le plus de sens. On en a besoin pour ne pas oublier.
- Oublier ?
- Ne pas oublier que... Qu'il y a des endroits, dans le Monde, qui ne sont pas fait de murs de pierre. Qu'il y a quelque chose, en nous, qu'ils ne peuvent atteindre, qu'ils ne peuvent toucher.
- Mais de quoi tu parles ?
- L'espoir.

Andy Dufresne (Tim Robbins),
Dans Les Evadés.
[Film de Frank Darabond/ Roman de Stephen King.]

Le vent se lève

Irlande, 1920... A travers le pays, des paysans volontaires s'unissent pour s'engager dans la lutte armée contre les redoutables Black-and-Tan. Ces troupes sont envoyées d'Angleterre par bateaux entiers pour mettre un point final aux velléités d'indépendance.Son sens du devoir et l'amour pour son pays poussent Damien à laisser tomber sa jeune carrière de médecin. Avec son frère Teddy, il se lance dans la sanglante bataille pour la liberté.Les méthodes intrépides des insoumis poussent vite les Britanniques à bout. Les deux parties aboutissent à un traité qui doit mettre fin aux effusions de sang.Mais la victoire n'est qu'apparente, et c'est une guerre civile qui éclate. Des familles qui combattaient jusque-là côte à côte se retrouvent opposées. Des frères deviennent ennemis jurés, écartelés par les visages de la loyauté.

Un très bon film, qui méritait bien la palme d'or au Festival de Cannes. Un film qui célèbre la liberté, et qui expose assez bien l'histoire complexe de la révolution irlandaise, ainsi que ses répercussions, et ses conséquences que l'on peut voir encore de nos jours en Irlande.

samedi 24 mars 2007

Dépêche toi de vivre...



- Ma femme disait que j'étais un homme difficile à connaitre. Comme un livre fermé. Elle s'en plaignait tout le temps. Qu'elle était belle... Et que je l'aimais... Je n'ai pas su lui montrer, voilà. C'est moi qui l'ai tué, Red. Je n'ai pas appuyé sur la détente. Mais je l'ai faite partir. C'est à cause de moi qu'elle est morte. A cause de ma façon d'être.
- Ca ne fait pas de toi un assassin. Mauvais mari, c'est possible. Tu peux regretter si tu veux, mais c'est pas toi qui a tiré.
- Non, c'est pas moi. C'est bien quelqu'un d'autre. Et c'est moi qui me retrouve ici. La malchance...
- Oui.
- C'est partout dans l'air... Il faut que ça atterrisse sur quelqu'un. C'était mon tour. J'étais sur le chemin de la tornade ! Je ne m'attendais pas à ce que la tempête dure aussi longtemps que ça... Tu crois que tu va sortir un jour ?
- Moi ?... Oui. Le jour où j'aurais une longue barbe blanche, ou trois cases de vide dans le placard à ménage, ils me feront sortir.
- Je vais te dire où j'irais. Zihuatanejo.
- Zihua quoi ?
- Zihuatanejo. C'est au Mexique. Une petite ville sur l'océan pacifique. Tu sais ce que les mexicains disent du pacifique ?
- Non.
- Ils disent qu'il n'a pas de mémoire. C'est là que je veux vivre le restant de mes jours. Un endroit chaud, sans mémoire. J'ouvre un petit hôtel, juste sur la plage, je me paie un vieux bateau, je le repeins, j'emmène mes clients à la pêche au gros.
- Zihuatanejo.
- J'aurais besoin dans un endroit de ce genre d'un type qui sait dégotter certaines choses.
- Je crois que je suis incapable de faire ça dehors. J'ai passé ici la plus grande partie de ma vie... Je suis un institutionnel, maintenant. Comme l'était Brooks.
- Non, tu te sous-estime à mon avis.
- Je ne le crois pas. Enfin je veux dire, ici c'est vrai que je suis le gars qui dégotte certaines choses, mais dehors, il suffit de l'annuaire ou des pages jaunes. Je saurai même pas ou chercher, p*tain ! L'océan pacifique... Merde, moi j'aurais une peur bleue dans un truc aussi grand.
- Pas moi. Je n'ai pas tué ma femme, je n'ai pas tué son amant. Quelques soient mes fautes, j'ai payé plus que je n'aurais du. Cet hotel, ce bateau, je ne crois pas que ce soit trop demander.
- Je trouve que tu ne devrais pas te faire ce genre d'illusion. Tu te fais du mal avec ces rêves de merde ! Enfin, le Mexique est là, et toi tu es ici, tu comprend, les choses sont comme ça.
- Oui, c'est vrai. Les choses sont comme ça. C'est loin d'ici et je suis là dedans. Je crois que tout se résume à un simple choix en réalité :
"Dépeche toi de vivre ou dépeche toi de mourir".


Andy Dufresne (Tim Robbins) & Red (Morgan Freeman),
Dans Les Evadés.
[Film de Frank Darabond/ Roman de Stephen King.]

vendredi 23 mars 2007

It's a long road



"Quand je n'ai plus rien eu à perdre, j'ai tout reçu. Quand j'ai cessé d'être celui que j'étais, je me suis trouvé. Quand j'ai connu l'humiliation et que j'ai pourtant continué ma route, j'ai compris que j'étais libre de choisir ma destination."

Paulo Coelho
Le Zahir

mercredi 21 mars 2007

La Môme

Il y a des films comme ça qui vous inondent le coeur et l'âme. Des films où l'acteur/actrice se transcende, est méconnaissable, et joue son plus grand rôle. Des films dont on parlera encore dans dix, vingt, cinquante ans. Des films qui touchent à un tel point qu'en sortant de la salle, on ressent encore cette tristesse, ou cette joie de vivre que le film nous a transmis. Il y a des films comme ça que l'on appelle "chef d'oeuvre".
La Môme est l'un de ces films. Marion Cotillard est l'une de ces actrices. Et Edith Piaf est son rôle. Je pensais avoir vu la meilleure biographie de chanteur qui soit avec Walk The Line, mais ce film a fait encore mieux (je salue la façon de raconter l'histoire, faite de flash backs intermelés et non d'une histoire chronologique). Du grand art. Une prestation de Marion Cotillard époustouflante. Elle est Edith Piaf, du début à la fin.
Un film émouvant, triste et beau, que l'on aimerait ne voir jamais finir. Un drame que nous raconte ce film, que toute les histoires imaginées du monde n'égaleront jamais car c'est le drame de la vie. Magnifique. Je ne regrette rien, moi non plus.

dimanche 18 mars 2007

Croire à l'impossible

« William Blake dit dans l’un de ses textes : « Tout ce qui aujourd’hui est une réalité faisait auparavant partie d’un rêve impossible. » C’est ainsi qu’aujourd’hui nous avons l’avion, les vols spatiaux, l’ordinateur sur lequel en ce moment j’écris cette colonne, etc.
Dans le célèbre chef-d'oeuvre De l'autre côté du miroir de Lewis Carroll, il y a un dialogue entre le personnage principal et la reine, qui vient de raconter quelque chose d'extraordinaire. « Je ne peux pas croire, dit Alice. – Tu ne peux pas ? répète la reine d’un air triste. Essaie de nouveau : respire profondément, ferme les yeux, et crois. » Alice rit. « Ça ne sert à rien d’essayer. Seuls les idiots pensent que les choses impossibles peuvent arriver. – Je pense que ce qui te manque, c’est un peu de pratique, répond la reine. Quand j’avais ton âge, je m’entraînais au moins une demi-heure par jour, juste après le petit déjeuner, je faisais mon possible pour imaginer cinq ou six choses incroyables qui pourraient croiser mon chemin, et aujourd’hui je vois que la plupart des choses que j’ai imaginées sont devenues réalité, je suis même devenue reine à cause de cela. » La vie nous commande constamment : « Crois ! ».
Il est nécessaire pour notre bonheur de croire qu’un miracle peut arriver à tout moment, mais aussi pour notre protection, ou pour justifier notre existence. Dans le monde actuel, beaucoup de gens jugent impossible d’en finir avec la misère, d’avoir une société juste, de diminuer les tensions religieuses qui semblent croître chaque jour.
La plupart des gens renoncent à se battre sous les prétextes les plus divers : conformisme, maturité, crainte du ridicule, sensation d’impuissance. Nous voyons l’injustice faite à notre prochain et nous nous taisons. « Cela ne me regarde pas », voilà l’explication. C’est une attitude lâche. Celui qui parcourt un chemin spirituel porte avec lui un code d’honneur qu’il doit respecter ; la voix qui s’élève contre ce qui n’est pas correct est toujours entendue par Dieu. Et pourtant, il nous arrive parfois d’entendre cette réflexion : « Je passe mon temps à croire à des rêves, très souvent je cherche à combattre l’injustice, mais je finis toujours par être déçu. » Un guerrier de la lumière sait que certaines batailles impossibles méritent d’être menées, c’est pourquoi il n’a pas peur des déceptions puisqu’il connaît le pouvoir de son épée et la force de son amour. Il rejette avec véhémence ceux qui sont incapables de prendre des décisions et cherchent toujours à faire porter aux autres la responsabilité de tous les malheurs du monde. S’il ne lutte pas contre ce qui n’est pas correct – même si cela semble au-dessus de ses forces –, il ne trouvera jamais le bon chemin.
Arash Hejasi, mon éditeur iranien, m’a envoyé un jour le texte que voici : « Aujourd’hui, une forte pluie m’a pris au dépourvu pendant que je marchais dans la rue… Grâce à Dieu, j’avais mon parapluie et mon manteau, mais ils étaient tous les deux dans le coffre de ma voiture, garée très loin. Pendant que je courais pour aller les chercher, je pensais que j’étais en train de recevoir un étrange signe de Dieu – nous avons toujours les ressources nécessaires pour affronter les tempêtes que la vie nous prépare, mais la plupart du temps ces ressources sont rangées au fond de notre cœur et les chercher nous fait perdre un temps énorme ; quand nous les trouvons, nous avons déjà été vaincus par l’adversité. »
Soyons donc toujours préparés ; sinon nous perdrons notre chance, ou bien nous perdrons la bataille. »


Paulo Coelho
Comme le fleuve qui coule

mercredi 14 mars 2007

Un week end qui fait du bien

Petites photos souvenir prises Samedi & Dimanche, à Paris et à Disneyland. Un super week end, passé en compagnie d'une bande de cinglés ^^ Je me souviendrais toujours de ce film qui nous a coûté 9,90 euros (forcément, on avait été au Gaumont des Champs Elysées... Mais quand même !), et de cette nuit dans l'appartement de Vanessa, où il y avait des problèmes de chauffage ^^
Et je me souviendrais aussi de ces deux longues journées où nous n'aurons cessé de marcher, de l'aéroport jusqu'au métro, des Tuileries jusqu'à l'Arc de Triomphe, et de Main Street aux Pirates des Caraïbes :)
Je me souviendrais enfin des rencontres que j'ai faites. Je connaissais déja Lili, Vanessa et Nanou, mais j'ai rencontré de nouvelles têtes. Nadira (le gentil pirate), Laurie et Yoan sont des personnes très sympathiques, avec qui je me suis bien amusé. Merci pour tout, j'espère qu'on remettra ça !
A côté de tout ça, il y a eu la courte apparition de Jivan à l'aéroport, et le parc en lui même, où il y avait énormément de monde (à force on avait envie de faire un Columbine >>), mais où la féérie et la magie de l'enfance était au rendez vous. Et que dire du nouveau parc et du spectacle de voitures de cascades de films, qui m'a complétement bluffé. En résumé, un très bon week end. Dommage qu'il y ait toujours une fin, et que le lendemain, il y avait les cours... Vivement les prochaines vacances !

mardi 13 mars 2007

Espoir, éternel printemps

Ce que je vais dire ne sera peut être pas très joyeux, mais mes pensées sont volatiles en ce moment. Plus le temps passe, plus je suis fatigué, plus j'ai besoin de partir en voyage. J'ai l'impression de ne plus rien contrôler, d'être le spectateur de ma vie... Pour le moment.
Etrangement, ma vie change avec les saisons. J'ai remarqué que l'automne et l'hiver étaient de "mauvaises périodes" pour moi. Alors que le printemps et l'été étaient une renaissance, avec à chaque fois la même joie de vivre qui revenait m'habiter, et cet optimisme (qui ne me quitte jamais) qui éclatait à nouveau.
Cela va paraître idiot, mais je vais souvent bien mieux au printemps (et en été). Je me sens souvent seul en hiver, et lorsque le soleil revient, tout renaît. Le printemps revient. Je le sens dans l'air. Le ciel est bleu, le soleil brille fort, même s'il ne chauffe pas encore assez pour me permettre de quitter ce fichu manteau. Les oiseaux, je commence à en entendre quelques uns le matin, et rien que ça, c'est déja suffisant pour me redonner le moral. Les gens sont plus souriants, aussi. Le printemps, c'est la renaissance. Alors, je n'attend plus qu'une chose, maintenant : Que le soleil revienne pour de bon, que je puisse me balader dans la rue ou dans la nature en t-shirt, le soleil lêchant ma peau, brûlant mon visage, et sentir ce parfum que seul le printemps emmène avec lui. Un parfum doux, chaud, qui ressemble à l'espoir. Vivement la renaissance !

lundi 12 mars 2007

Ironheart

Qui suis je ? Vous vous demandez sûrement, si jamais vous avez eu le courage de lire mon premier message et qu'il vous a plu, qui je suis. Je ne vais pas commencer à lister mes qualités, mes défauts, à vous expliquer quelles sont les musiques et les films que j'aime, mais je vais juste vous dresser un tableau rapide de moi-même : 21 ans (bientôt 22), j'habite dans le Nord de la France, et j'étudie à Lille. J'aimerai devenir journaliste, un jour, et comme l'une de mes passions est le cinéma, pourquoi pas critique de cinéma.
Pourquoi mon blog s'appelle-t-il "Ironheart" ? Parce qu'un jour, j'ai eu le coeur brisé, et que j'ai ouvert un livre de Dean Koontz (qui s'appellait "Fièvre de Glace") où le héros s'appellait Jim Ironheart. Je trouvais que ce personnage me ressemblait, et que ce nom, Ironheart, correspondait totalement à l'état dans lequel j'étais à l'époque. De l'eau à coulé sous les ponts, depuis, puisque c'était il y a 2 ans. Mais j'ai gardé ce pseudo, même si je suis loin d'être un "Iron"heart ^^
Bon, j'ai quand même envie de vous parler d'une de mes passions : Comme je l'ai dit plus haut, j'aime le Cinéma. Je n'ai plus trop le temps d'y aller comme autrefois, mais l'année dernière et les années précédentes, j'allais au cinéma une fois par semaine environ. Le cinéma permet de s'évader, loin de son existence, et permet d'oublier les soucis, de rester optimiste ; Et Dieu sait que je suis optimiste dans la vie. :-)
Dernièrement, je suis allé voir "La Môme", relatant la vie d'Edith Piaf. Coup de foudre total. Un grand film, et une grande actrice. Je le conseille vivement à qui ne l'a pas encore vu, ou à qui hésite encore. C'est l'un des films qui me donne espoir, même s'il est très triste. Je pourrais citer des tas d'autres films donnant espoir, mais je n'en citerais qu'un seul autre : "Les évadés", avec Tim Robbins et Morgan Freeman. C'est l'adaptation d'une nouvelle de Stephen King (l'un de mes auteurs de littérature préféré, soit dit en passant ^^), qui donne énormément espoir. La phrase culte de ce film est : "Tout se résume à un simple choix : 'Dépêche toi de vivre, ou dépêche toi de mourir'". Il faut voir cette phrase comme une invitation à profiter de la vie quand il est encore temps, et de ne jamais remettre à demain ce que l'on peut faire le jour même. Carpe Diem, en quelque sorte. C'est ma philosophie, dans la vie.

Un blog, pour quoi faire ?

Longtemps, j'ai parcouru les "blogs" sur internet, les espaces de discussion des internautes racontant leur vie, leurs états d'ames ou leurs problèmes. Ces blogs étaient tantôt beaux, tantôt enjoués, ou tantôt tristes. Après tout, dans une vie, on ne reste jamais dans le même sentiment plus de quelques heures. Quand on est heureux, on le reste rarement toute la semaine. Les sentiments et les états d'âme bougent et changent sans cesse. Les miens n'échappent pas à la règle. Je suis parfois content, parfois triste... Et des fois, je ne saurais même pas en donner la raison. Ici, je raconterai ces états d'âme, et peut être que je pourrais ainsi mieux les comprendre. Il n'y aura pas que cela, bien sûr. Je parlerais aussi d'actualité, de pensées qui me traversent, de philosophie, de la vie.

Ce "blog" se perdra parmi les millions d'autres blogs existant. Il l'est même déjà.

A bientôt ! ^^